DISCORIKAGRAPHIE

    C'est en 1959, date de ma naissance, que Rika enregistre son premier 45 tours microssillon en France. C'est par la chanson "l'Olivier" qu'elle se fait le mieux connaître. Puis c'est par "Tournez manèges" et la chanson s'envole vers le public des années 60. "Et pourtant" et "Le temps" de Charles Aznavour propulse notre jeune israélienne encore toute timide parlant peu le français à la gloire et au succès.

    C'est en changeant de maison de disques en 1965 et par la parution du 45 tours à deux titres "Casatschok" en février 1969 que Rika entre au sommet des hits parades bousculant Cloclo et notre Johnny national bien installés.

    Rika est épaulée par un certain Jean-Pierre Magnier qui divient peu à peu son pygmallion mais aussi son mari malgré un accident de la circulation en cette fin d'année 69. Rika se bat de toutes ses forces et se donne le droit au courage et a la force de surmonter une telle épreuve de la vie. Puis peu après elle commercialise une chanson qui invite à danser, alors qu'elle même est encore allongée et cloîtrée dans un corset de plâtre. "Balapapa" Rika chante cette chanson avec toute sa conviction, sa force et sa joie de vivre. Oui, elle fait danser la France. Elle démontre à elle-même comme à son public, sa force en elle, sa joie de vivre et sa fierté jamais encore égalées.

    Car, figurez-vous, c'est en corset de plâtre qu'elle monte sur la scène de l'Olympia au milieu de l'année 1970 en défiant le directeur de l'époque Bruno Coquatrix et de son retour sur cette scène mythique. Rika est peut-être figée, droite mais bien présente pour son public en offrant toujours d'elle même.

    Rika sait démontrée la victoire de la vie contre celle de la mort. Elle nous le prouve une fois de plus après son AVC survenu en ce début de juin 2008.

    Ses chansons d'ailleurs sont le reflet de cette épreuve et de cet amour pour la vie mais aussi pour les autres. Ses chansons sont rythmées mais réussie tout de même à vendre près de trente millions de disques dans le monde alors que certains médias la boudent.

    L'on ne l'a verra jamais chez Maritie et Gilbert Carpentier. Qu'importe, les racines de la musique sont plus fortes que la bêtise humaine. Rika a une belle longévité de carrière et une notoriété qu'elle s'est aussi construite.

    En 1982 alors que sa carrière, comme pour tous les artistes, bat de l'aile, elle publie un livre en 1985 qui s'intitule "Ma médecine naturelle". Le succès est immédiat, mais les critiques aussi. D'autres ouvrages sont publiés et c'est au final près de 7 millions de livres qu'il faut dorénavant compter.

    La carrière de Rika reprend différemment avec des conférences ici et là et quelques concerts. Alors qu'elle revient sur la scène musicale une décenie plus tard, avec un album plutôt prometteur "Hava" les médias boudent son disque. Mais c'est le public "gays" qui là propulse dans les boites branchées de la ville de Paris. Rika fait connaîtres ses nouvelles chansons et retrouve le succès qu'elle n'avait que très peu finalement perdu. Le milieu homo se l'arrache et donne divers concerts très tard dans diverses villes de France.

    Des années passent et Rika publie un nouveau livre, celui de sa vie, il a pour titre "L'espérance a toujours raison" et une fois de plus, Rika dit sa vérité.

    Quelle chance, quand on vend des millions de disques mais aussi des millions de livres et avoir la notoriété méritante on ne peut qu'être un artiste comblé et heureux d'avoir réussi tout simplement par son métier et par ses convictions sa propre carrière artistique. La preuve, Rika est sollicitée dans le pays comme à l'étranger pour chanter ses propres chansons et offrir d'elle-même comme toujours, avec une conviction totale et avec fidélité sa vie, ses émotions en guise de partage à son public, qui lui aussi lui reste fidèle. Et elle va participer, une fois de plus à un récital avec d'autres artistes, d'autres chanteurs, des années 60 notamment, dans âge tendre et tête de bois.

    Ma très chère Rika je te dis tout simplement toutes mes FELICITATIONS.

Roger.

J'ai connu Rika par l'intermédiaire de ma mère lorsqu'elle m'a offert mon premier disque 45 tours "Balapapa". Par la suite j'ai eu le 45 tours "Alors je chante" et bien évidemment le fameux "Casatschok".

    Je suis devenu un fan lorsque je suis entré en pension en ce début du mois de septembre 1971. Et lorsque Rika sortait un disque, surtout un 45 tours, j'allais toute suite me l'approprier. Les 33 tours étant plus chers, c'était moins évident car j'étais adolescent et je n'avais pas beaucoup d'argent.

    Beaucoup d'homos de par leur sensibilité aiment les chanteuses populaires comme Dalida, Mireille MATHIEU, Sheila, Milène Farmer ou bien Rika et s'identifient à leur sensibilité féminine qu'ils portent bien évidemment en eux-mêmes et que je porte également.

    Rika Zaraï n'a pas toujours été aimé à ce que je crois par les homos. Il aura fallut qu'elle sorte "Hava" en l'an 2000 pour voir éclore une image "gay" associée à une vedette de la chanson, qu'elle quelle soit d'ailleurs, mais femme.

    Chantal GOYA ou Rika ZARAÏ ont données d'elles mêmes dans les boites branchées dans la capitales de Paris dans les années 2000 et ont été très accueillies par le public homosexuel. Heureusement pour moi, je n'ai pas eu à attendre l'an 2000 pour exister et affirmer que j'aime Rika voilà déjà 40 ans.

J'ai créé un site d'ailleurs qui s'appelle "gaysariège" dans l'espoir de créer un groupe homos dans le département de l'Ariège et de sortir ainsi du clivage du ghetto. Entre temps une association est née à Foix qui s'appelle CONTACT et qui réalise enfin mes souhaits si non mieux.

J'ai cru bon utile également de créer un autre site (celui-ci) en vu de faire connaître et de faire partager ma fannerie (si je puis dire) à toux ceux et à toutes celles qui aiment comme moi, mais à divers degrés, Rika la chanteuse par sa discographie et par son image. Je n'ai hélas pas tous ses disques, notamment en pressage étranger mais j'en possède maintenant quelques uns.

Je vous souhaite à tous et à toutes une agréable et belle visualisation.

Roger.